Méditation N° 5 - L’Acceptation
Je Vous invite à Vous asseoir ou à vous allonger dans une position confortable et à fermer les yeux.
Il Vous arrive bien souvent de refuser un évènement extérieur – un échec, un obstacle, une épreuve de la Vie – ou intérieur, comme un état émotionnel.
En refusant ce qui est, nous ne faisons qu’accroître la souffrance.
Face à un évènement intérieur ou extérieur, la meilleure attitude consiste tout d’abord à l’accueillir, à le reconnaître, à accepter qu’il soit là, à ne pas être dans le déni.
Puis je vais essayer de le gérer au mieux.
Je vais alors distinguer ce qui dépend de moi et que je peux essayer de changer, de ce qui ne dépend pas de moi et qu’il me faudra accepter.
Je peux toujours modifier un état intérieur, je peux toujours agir sur une émotion, alors que je peux pas toujours agir sur les évènements extérieurs.
Je ne peux rien faire contre la mort, contre la puissance de certains drames collectifs, contre la volonté des autres.
Si je veux limiter ma souffrance, il me faut accepter ce que je ne peux changer en modifiant mon regard.
Je peux découvrir que cet échec ou cette épreuve me font grandir, évoluer, ouvrir davantage mon cœur.
Il me faut aussi dire OUI à la Vie dans sa globalité, avec tout ce qu’elle apporte d’agréable et de désagréable, de joyeux ou de douloureux.
Ce n’est qu’en changeant mon regard sur l’évènement qui me perturbe et en aimant la Vie dans toutes ses dimensions que je peux surmonter un obstacle ou une épreuve.
Lors de cette méditation, je vais chercher à accepter ce qui est et à dire OUI à la Vie.
Je commence par porter attention sur ma respiration.
Je sens l’air entrer dans mes narines… descendre dans mes poumons… dans mon ventre… puis je sens l’air partir dans un mouvement d’expiration.
J’inspire profondément.
J’expire profondément.
Je laisse passer mes pensées.
Je suis là, Ici et Maintenant. Présent(e) à ce qui est.
J’accueille mes émotions, même si elles sont désagréables.
J’accueille et j’accepte tout ce qui est en moi, le positif comme le négatif.
J’inspire.
J’expire.
J’observe mon état intérieur, sans me confondre avec mes émotions.
Je les accepte tout en mettant une distance.
Je ne suis pas la peur, la colère, la tristesse ou la joie qui me traversent .
J’inspire.
J’expire.
Je pense maintenant à un évènement douloureux que j’ai du mal à accepter. Un évènement sur lequel je n’ai aucune prise.
Je l’observe en le mettant à distance.
Je l’imagine sous la forme d’un poids sur le cœur ou d’un fardeau sur le dos. Je décide de prendre ce poids ou ce fardeau et de le remettre à la Terre.
Je fais le geste de le prendre et de l déposer sur le sol devant moi.
J’observe cet évènement qui est là, posé sur la Terre.
Je vais essayer de lâcher prise et d’accepter ce qui est que je ne peux changer.
J’essaie d’ouvrir mon esprit, de prendre du recul, et de donner du sens à ce évènement, aussi perturbant ou douloureux soit-il.
Peut-il me permettre de regarder la Vie autrement ?
Peut-être que mon cœur va s’ouvrir davantage sur cette blessure ?
Peut-être que ma conscience va grandir ?
J’accepte que cet évènement douloureux, que je n’ai pas choisi, puisse être source de croissance et de Vie nouvelle.
J’inspire.
J’expire.
J’élargis mon regard et je pense maintenant à tout ce que la Vie m’apporté de Positif, de Bon et de Joyeux.
J’observe mes Joies passées.
Je revisite les moments les heureux de ma Vie.
Je sais que je n’ai pas vécu que des peines, et je replace ma souffrance actuelle dans l’ensemble de mon existence.
Dans cet état de conscience élargie, je dis OUI à la Vie, à toute la Vie.
Je dis OUI à la Vie, avec ses plaisirs et ses peines.
Je dis OUI à tout ce que j’ai reçu et je dis OUI à tout ce qu’on m’a pris, ou ce qui est parti.
Je dis OUI à la Joie, et je dis OUI à la Tristesse.
Je dis OUI à la Paix et je dis OUI au Trouble.
Je dis OUI au Jour et je dis OUI à la Nuit.
Je dis OUI à la Naissance et je dis OUI à la Mort.
Je dis un grand OUI sacré à la Vie, à toute la Vie.
Car j’Aime, ou je veux Aimer la Vie, de manière inconditionnelle, et non pas seulement quand tout va bien.
C’est dans cet état de conscience élargi et le Cœur grand ouvert que j’accepte ce qui est, tout ce qui est.
Et peut-être que le poids ou le fardeau que j’ai déposé sur le sol est déjà plus léger ?
Je vais bientôt sortir de cette méditation tout en restant dans cet état d’esprit d’Acceptation.
J’inspire.
J’expire.
Je fais bouger mes mains… mes pieds… je m’étire.
Et je prends une grande inspiration.
Et lorsque je le souhaiterai, je pourrai ouvrir les yeux
Si cette Méditation vous a plu, je vous accompagne pour encore plus de Bien-Etre.
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