Vous pensez trop ?
Un peu de théorie.
Deux hémisphères pour deux façons de penser.
Nous présumons, souvent à tort, que les autres pensent de la même manière que nous. On suppose que les autres fonctionnent comme nous, qu’ils éprouvent les mêmes émotions que nous, au même moment, suite aux mêmes stimulations, mais aussi qu’ils pensent comme nous, que les liens entre les idées se produisent de la même façon.
Or, rien n’est moins vrai !
Et la désillusion est souvent très brutale… effectivement nous ne traitons pas tous les informations de la même façon.
Les travaux du prix Nobel de médecine Roger W. Perry ont mis en évidence la symétrie cérébrale.
Ainsi, l’hémisphère gauche traite les informations verbales et logiques, le langage mais aussi le raisonnement, il donne forme à la pensée rationnelle.
L’hémisphère droit, à l’inverse, est davantage reliée aux sensations et aux émotions, il développe l’imaginaire et produit une pensée plus globale.
Les deux modes de pensée ne s’excluent pas l’un l’autre, nous avons tous deux hémisphères ! Mais toujours l’un des deux prédomine selon les individus. C’est ainsi que notre fonctionnement cognitif est important est en partie déterminé par l’influence prédominante de l’un des deux hémisphères cérébraux.
Le brouhaha intérieur
Notre monde intérieur n’est pas toujours apaisé : par moment il ressemble même à un immense bazar !
De la pensée incessante à la rumination mentale, il n’y a qu’un pas. Nous sommes parfois envahis par un flot de pensées qui tournent en boucle et finissent par nous empoisonner l’existence.
Lorsque que les idées nous empêchent de dormir, de réfléchir ou de nous concentrer, nous aimerions pouvoir reposer notre esprit, ne serait-ce que quelques instants.
On rêverait alors de mettre notre cerveau en pause… face aux bruit mental, visons le silence intérieur !
Le surmenage mental est toxique
Nos pensées deviennent nocives dès qu’elles affectent notre état mental et plus généralement notre vie.
En freinant notre capacité de concentration mais aussi d’action, en altérant notre sommeil, en provoquant un sentiment de tristesse, de colère, de honte ou encore d’impuissance, les pensées envahissantes font obstacle à notre épanouissement.
Ce surmenage mental nous emprisonne dans notre monde intérieur et nous empêche d’être acteurs de notre vie, et de résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Analyser nos pensées
Il est indispensable de ne pas détourner le regard, mais au contraire d’observer ces pensées envahissantes le plus
Comprendre les besoins profonds qu’elles révèlent, les lacunes à combler ou les erreurs à réparer, permet de reprendre le dessus.
Vos pensées sont… des choses à faire
Les tâches à effectuer, les choses à réaliser, les tracas du quotidien peuvent rapidement s’accumuler et finir par occuper toutes vos pensées.
Apprenez à déléguer, extérioriser, planifier et relativiser. Certains de ses soucis ne méritent peut-être pas autant d’attention !
Vos pensées sont… des soucis
Vous vous inquiétez pour le temps qu’il fera demain, la prochaine note de votre fils à son devoir d’histoire, la santé de vos parents ou encore à l’idée de prendre l’avion l’été prochain ?
Ce flot de pensées anxiogènes fragilise votre état mental et affectif en vous rendant plus vulnérable. Ces soucis prennent la forme d’une inquiétude diffuse.
Vos pensées sont… des jugements
Nos pensées envahissantes traduisent parfois un jugement – malheureusement souvent négatif – que l’on porte sur nous.
Cette petite voix critique qui commente tout ce que nous faisons, ou ne faisons pas, et compare tout ce que les autres font avec nos manquements, nos erreurs, nos égarements tout cela est très nocif pour l’estime de soi.
Loin d’être objective, elle ne sert qu’à nous rabaisser et nous empêcher de nous épanouir. Le cercle vicieux se met en marche. « Je ne fais pas ça parce que je suis nulle. Parce que je suis nulle je ne peux pas faire ça… »
Vos pensées sont… des critiques
Notre voix intérieure ne se contente pas d’émettre des critiques sur nos actes et nos pensées, elle s’exprime aussi sur ceux des autres !
Ces reproches incessants qui nous viennent à l’esprit dès que notre compagnon ne réagit pas comme on l’aurait imaginé, qu’un collègue commet une erreur, que notre enfant s’oppose à notre vision des choses, tout cela peut devenir obsédant et altérer nos relations sociales.
L’exigence que l’on demande aux autres ne doit pas signifier l’intransigeance. L’indulgence et le compromis sont au contraire à cultiver pour des relations apaisées.
Vos reproches sont… des regrets
Les phrases qui commencent par « j’aurais dû ou j’aurais pu » vous hante nuit et jour ?
Le conditionnel passé est important que vous maîtrisez à la perfection ?
Sachez que c’est le temps des regrets et des remords, toutes ces choses que nous aurions pu faire ou éviter si la vie en avait décidé autrement…
Ressasser des regrets, c’est vivre dans un passé qui n’a pas eu lieu, source d’une grande souffrance, car on n’a aucune prise sur lui.
Alors plutôt que de penser sans cesse à réparer ce passé, tenter de vivre votre présent avec un œil tourné vers l’avenir.
Vos pensées sont… noires
Votre cerveau est sans cesse envahi par des idées noires ?
Un bel événement censé vous rendre heureux est immédiatement gâché par un flot ininterrompu d’images sombres, tristes ou terrifiantes ?
Vous voyez toujours le drame arriver, ou encore vous songez déjà avec tristesse aux regrets à venir, au temps où ces événements ne seront que souvenirs ?
La mélancolie et l’angoisse vous empêche de profiter de l’instant présent en vous projetant déjà dans la nostalgie future. Se tourner vers son passé peut permettre de se réconcilier avec celui-ci pour avancer plus sereinement.
Les pensées automatiques
Les pensées automatiques surgissent dans notre esprit sans même que l’on en ait conscience.
Elles provoquent des émotions négatives comme la peur, la tristesse ou la colère.
La psychologie cognitive et comportementale a montré que les pensées automatiques induisent les émotions, et ne sont décelées que si la personne focalise son attention sur l’émotion.
Elles ne sont pas questionnées mais considérées comme justes, alors qu’elles sont souvent erronées et sources de souffrance.
Lâchez prise face à toutes ces pensées !
La Sophrologie va vous aider à ne pas sombrer dans un cercle vicieux sans fin, parce qu’il est inutile de se battre en vain contre toutes ces pensées négatives.
La Sophrologie va vous aider à ne pas dépenser une énergie considérable pour combattre vos pensées automatiques, qui reviennent toujours en boomerang.
Avec la Sophrologie vous allez tenter de faire un pas de côté en essayant de lâcher prise. Vous allez essayer de les regarder avec distance, presque avec légèreté.
Grâce à la Sophrologie, vous vivez dans l’instant présent.
Alors vous allez accepter ces pensées qui affluent afin de ne pas s’accrocher à elles, mais au contraire vous allez les laisser partir.
En Sophrologie, de nombreuses visualisations et exercices de respiration vont vous y aider.